DECOUVERTE : « LE GUINAROU » CHEZ LE PEUPLE MOUNDANG




Symbole, totem ou encore gardien représentant des dieux, le « Guinarou » reste un mystère.

« Guinarou, Mazoumouri, Matekamta » sont là les différents noms du gardien de la culture moundang. Ne sortant que dans la nuit et à l’abri de tout regard, cet être suprême fait ses apparitions dans les funérailles de chefs traditionnels ou de grandes cérémonies comme « Kané » l’initiation des jeunes garçons.

Le peuple moundang se retrouve au Cameroun dans la region du nord aux environ de la ville de Figuil, dans l’extrême-nord dans le département du Mayo Kani, Kaélé, fief du peuple moundang. Cependant, une grande partie se retrouve aussi au Tchad.

En effet, le moundang camerounais ou tchadien à une seule et même culture qui tourne autour d’un être rare. Semblerai-t-il être une réincarnation ou une transformation mystique, la réalité de ce totem n’a jamais été révélé par aucune personne. Etre humain réincarné couvert de poil et de vêtement sombre ou bête pouvant transmettre des messages et châtier un habitant désordonné.
Dans les localités moundang, il ne sort que tard dans la nuit pour instaurer de l’ordre au sein du village. Bien plus, lorsqu’un époux bat sur sa femme et que le village se plaint, l’être fait une sortie dans le domicile de celui-ci. Généralement évitant les domiciles des chrétiens. Si ce spécimen entre dans une concession le malheur s’en suit.

Ce peuple qui pour la plupart oublie facilement sa langue ou sa culture pour se greffer à une autre, n’a jamais oublié le « Guinarou ».Une voix qui peut s’étendre à une portée de 20km et des pas très rapide à la vitesse de l’éclaire, le gardien de la tradition moundang se nourrit des dons et sacrifice apporté par les sages au « Yan ». « Yan » qui est l’habitat de celui-ci.

Rappelons qu’il est interdit de le prendre en photo ou en vidéo, sauf autorisation des sages. Preuve du contraire il ne parait pas sur aucune prise. Pour le peuple rien de plus sacré.
Un secret qui restera surement caché pour le bien fait de ce peuple car nul n’a encore pu voir le vrai visage ou la couleur de la peau de cet être.


Joël Godjé Mana

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