YAOUNDÉ: LES ROUTES « BOUDRONNEES »



Petit carrefour Oyomaban à Yaoundé, avant la montée Emma-Basil

Les routes de la capitale politique du Cameroun, Yaoundé, comme tous les chefs-lieux des régions du pays sont plus recouvertes de boue que de goudron.
Recouverte de boue, d’eaux souillées et bordée de verdure ou de poubelles, c’est l’état des routes bitumées du Cameroun. Lorsque l'on se retrouve dans les grandes villes du Cameroun, on se croirait dans nos villages enclavés.

Une situation qui semble ne pas déranger les autorités chargés de l’entretien des communes urbaines particulièrement et du gouvernement en général.
A Yaoundé par exemple, le carrefour « Oyomaban » avant la montée Emma-Basil depuis plus de 3ans se dégrade de plus en plus à cause des eaux non canalisées. De la boue déversée sur la route, un calvaire pour les habitants du quartier. Le marché « Mokolo en bas » n’a plus un seul endroit visible de goudron, la boue a pris le dessus. Les autorités qui vivent dans le mensonge et les paroles mielleuses ne cessent de faire semblant de compatir en bloquant les routes pour réparation. Mais dès que l’accès est autorisé, on remarque que rien n’a été fait sur ces routes qui semblaient être en chantier. Pourquoi tout cela ?

« Nos routes sont faites de ciment, sans trottoirs, étroit et pas de rigoles. Nous vivons le calvaire dans nos villes. Mais tous les jours nous transporteurs, commerçants nous payons des taxes. Ou vont ces taxes ? Dans les constructions de villa et le confort des familles qui nous administrent », déclare un chauffeur de taxi de passage au marché mokolo.

Une situation qui devrait vraiment intéresser les mairies et administrations décentralisés. « Je me pose la question de savoir si les mairies pensent encore à la propreté de nos villes. Les routes qui semblent même bien construites sont bordées de verdures du trottoir à la chaussée. A quand le changement ? Que notre pays change et que chacun puisse enfin assumer la tâche qui l’incombe. Car il n’existe plus de route goudronnées au Cameroun, elles sont au contraire « boudronnées ».


Joël Mana Godjé

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