COVID-19 : la culture influence la propagation du virus





La pandémie du corona virus se multiplie et grandit au sein de l’humanité à cause des habitudes et comportements liés à nos cultures et coutumes.

Bisous, accolades, embrassades sont les principales règles de politesse et d’intimité en Europe. Boire dans les mêmes coupes, saluer main dans la main, rendre visite presque tout le temps au voisinage, à la famille et manger dans les mêmes plats ou cracher à tout bout de champ. C’est ainsi que l’Afrique c’est forgée une culture. Tout cela semble être la principale cause de propagation du virus en Espagne, en France, aux Etats Unis d’Amérique, au Cameroun et bien d’autre.

En effet, on peut classer les cultures comme surtout « collectivistes » ou surtout « individualistes ». S’ils savent les distinguer, les professionnels de la santé pourront mieux établir un diagnostic et adapter le plan de traitement pour qu’il inclue un groupe plus important ou plus restreint.

La culture a une vaste influence sur la santé. Elle colore la perception de la santé, de la maladie et de la mort, les croyances sur les causes des maladies, les approches envers la promotion de la santé, l’expérience et l’expression de la maladie et de la douleur, les lieux où les patients se tournent pour obtenir de l’aide et le type de traitement que les patients préfèrent.

Tant les professionnels de la santé que les patients sont influencés par leurs cultures respectives. Le système de santé Africain est façonné par les croyances habituelles des cultures dominantes de son histoire.

Les préjugés culturels peuvent donner lieu à des préférences et à des perceptions fort différentes sur le plan de la santé. On a des compétences culturelles lorsqu’on connaît et qu’on négocie des différences. Cette perspective vous permet de vous informer expressément des diverses croyances et des diverses sources de soins ainsi que d’intégrer vos nouvelles prises de conscience dans le diagnostic et le plan de traitement.

La culture influe  sur la santé d’autres manières. Par acceptation du diagnostic, y compris qui informer, quand et comment les informer. Acceptation des mesures de santé préventive ou de promotion de la santé. La perception du contrôle à prévenir et à maîtriser la maladie.

Bref tant de chose qui participe à la multiplication du nombre des malades du COVID-19 au Cameroun et partout ailleurs. N’est-il pas nécessaire ou du moins important de revoir le mode de vie de l’humanité pour éviter des pertes plus énormes? Il est bon de respecter les mesures barrières pris par l’OMS et nos gouvernements.


Joël Godjé Mana


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