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Situation dans le NOSO : Aucune volonté pour mettre terme aux tueries juste des intérêts

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  La situation du Nord-Ouest et Sud-Ouest camerounais reste insensible à bien de personnes haut placés au Cameroun, leurs intérêts passent avant toute fin de la crise sociopolitique.   Des milliers de mort depuis 4 ans, plusieurs enlèvement importants, de nombreux déplacés, des pertes matérielles et bien d’autres encore. Pas besoin de donner des chiffres, car les statistiques sont au-delà de ce que les populations peuvent voir et entendre. Toute une nation au ralenti et dans l’amertume des cœurs. Des élections organisées pour avoir plus de pouvoir et être à la tête d’une nation, d’un territoire, d’une région ou d’une commune. Loin de penser à ce qui est primordiale : la paix. Certains semble le reconnaître, mais d’autre persiste encore à vouloir la guerre. Des résolutions sont prises, mais représentées par combien de personne. Des lois sont votées et appliquées, mais qui en profite ? Grand dialogue en vue de la paix, statut spécial pour des réclamations, régionale pour la ges

Kaélé : L'exécutif communal installé

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                                       Ce 4 septembre 2020,   tout le corps municipal   du chef-lieu du département du mayo-kani, dans l’extrême nord a été installé.   C’est en effet, 45 conseillers municipaux et un maire qui ont été établis de leur droit.Ayant pris service sans une installation officielle,   pour cause la crise sanitaire de la covid-19, ces membres sont désormais les porte-paroles de la ville de Kaélé.   Une ville ou cohabite, moundang, toupouri, guiziga, peul considéré comme autochtones, les municipaux se verront briser la barrière entre allogènes et autochtones. Car, se développe au fil du temps grâce à tous ceux qui y vivent.   Désormais, c’est le maire Nkrouma Jean qui est à la tête de cette commune, et travaillera en synergie avec 45 conseillers.   La population venue vivre et partager ce moment historique,   elle aussi s’est vu émettre quelques soit pour le nouvel exécutif. «  Nous attendons d’eux, une communication parfaite avec la population, q

Accident dans l’Extrême- nord : La réponse du mauvais état des routes au gouvernement

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                                         Le cortège interministériel a été victime d’un grave accident ce samedi 5, en matinée sur la route Mora-Maroua.   Il s’agit de   13 blessés graves et légers, donc le   ministre du Minat Paul Atanga Nji , celle de l'Urbanisme Célestine Ketcha et la directrice de la protection civile au ministère de l'administration territoriale   parmi les victimes. L’équipement du BIR et 5 voitures VA endommagées dans le drame.   Notons que cette délégation est allé prendre connaissance de l’état des lieu de la ville de Maroua et plusieurs autres de la région, après les pluies qui se sont abattu dans la plus belle des régions en causant beaucoup de dégâts, donc le pont de palar effondré le 31 août dernier.   Pour certains, il s’agit d’une réponse de la nature. Car depuis longtemps, pratiquement 4 à 6 ans que les chantiers routiers de l’extrême- nord piétinent. Et les conséquences sont connues, inondations, accidents de la route pour ne citer

Palar : Des morts suite à l’inondation

  Deux jeunes hommes ont été emportés par les eaux au quartier Palar après la pluie qui s’est abattue hier 31 août  2020,à Maroua .   Il s’agit d’un jeune élève de 16 ans noyé alors qu’il essayait de couper un tronc d’arbre et un autre de 22 ans qui tentait de retrouver le corps de la première victime.   Selon les sapeurs-pompiers, la pression des vagues du mayo (rivière) est la cause de cette tragédie. L’eau qui a emporté presque tout sur son passage continue de faire des ravages dans les quartiers environnants.   Joël Godjé Mana

Maroua : Une grève se prépare

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  Après l’effondrement du pont de palar hier matin dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord, un groupe de jeune décide de ne plus taire leur amertume sur la lenteur des chantiers routiers de la ville.   Les jeunes venus des quartiers environnant le pont, ne se tuent pas lorsqu’ils voient édifice effondré. C’est alors que l’un décide de regrouper quelques-uns pour qu’ensemble ils trouvent un moyen de se faire entendre par les autorités de la ville. Selon une source sûre, c’est le jeune Amadou Baba, âgé d’environ 30 ans, habitant le quartier Ouro-tchédé qui est porteur de l’initiative. En langue locale, il appelle quelques jeunes et se retrouvent juste sous les arbres du collège de l’espoir, lieu du campus 1   de l’université de Maroua, pour planifier une date de grève. « Venez par ici, j’ai à vous dire. Franchement, regardé notre ville, celle considérée comme la plus belle des région, qui aujourd’hui est détruite par les détournements de fonds et les corruptions de tous genres

FEICOM : Les bons chiffres de 2019

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  L'assise du 36eme conseil d’administration du Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale tenue ce 31 août 2020 à Ngaoundéré, ressort que l’entreprise a mobilisé plus de 178 milliards de FCFA en 2019.   En effet, 156 milliards de FCFA était prévu pour l’année achevée. Ce qui n'a pas été le cas. C’est donc une hausse de près de 30% qui ressort des travaux du conseil du FEICOM, soit environ 178 milliards de FCFA utilisée.   L’entreprise intercommunale précise également la somme de 10 milliards FCFA accordée aux Collectivités territoriales décentralisées au titre du financement de 106 projets. De quoi se réjouir, car les objectifs ont été atteint.   Selon le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, Président du Conseil d’administration, « Les chiffres que nous avons regardé sont globalement bons. Ils reflètent une situation financière viable et présentent des niveaux de performances louables ».   A ces mots e

Maroua-triste évènement : Le pont de Palar détruit

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  Le pont de Palar   s’est effondré ce matin sous l’effet de la pluie. Ne pouvant plus supporter les surcharges des véhicules gros porteurs depuis plus de 10 ans, l’édifice succombe à la pluie qui s’est abattue ce matin dans la ville de Maroua. Un incident qui paralyse une fois de plus la circulation dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord. Déjà que les chantiers routiers mis en œuvre depuis 2014, jusqu’ici n’ont point été exécuté dans les délais, et rendent la vie des habitants très difficile en cette saison de pluie.  « Nous ne savons plus quoi penser de Maroua, les routes jusqu’à l’heure actuelle ont le même état de délabrement. Rien n’est fait. Le pont du Mizao même reste toujours impraticable », précise Moulda Adorée , habitante de la ville. Rappelons, que le pont Mizao, s’était effondré la même période, précisément le 23 août 2019 sous l’action de la pluie.   Aujourd’hui le pont sur la national N°1 qui sert de transport aux véhicules sortant du pays en direction du Tchad