Prince Samy : La modernisation du rythme sahélien
Le sahel camerounais, est une zone riche en culture ou la musique reste le moyen le plus facile de communiquer. C’est le choix fait par le jeune Adjewa Samuel, dit Prince Samy.
Dans le sahel, la musique gospel est faiblement représentée, c’est dans le but de l’améliorer, tout en la modernisant que le jeune de l’Eglise Fraternelle Luthérienne du Cameroun ( Eflc), paroisse de Pitoaré Maroua se lance. Ayant pour ambition de produire énormément des titres, dans l’optique d’amener la société en générale à rester attentif aux réalités de la vie et de ne point négliger Dieu, qu’il sort le titre en fulfuldé « Duniya Aru », qui veut dire le monde. Un titre paru le 30 août dernier et vivement accueilli par le septentrion.
« Je suis arrivé en musique à travers la chorale lumière de l’Eflc de Yelwa foulophone Garoua. J’ai été initié par mon frère Jérémie Taiwé qui était mon encadreur technique. Aussi, je passais pratiquement mon temps à écouter le Gospel à la radio, télévision et cassettes. J’ai appris la guitare basse grâce à un grand frère, Fulbert Kepzabo qui fut mon tout premier enseignant. »
Comme pour la plupart des musiciens du septentrion, le rythme demande beaucoup de travail et de perfectionnement en la langue et aux traditions. Le jeune Samy ne compte pas s’arrêter à ce premier titre. Car, le ressortissant de la Bénoué, chef-lieu Garoua, né le 18 septembre 1996 dans cette même ville, continue d’apporter son expertise aux jeunes de la plus belle des régions, Maroua.
Pour un tel projet, l’admiration et le soutien de la communauté chrétienne du septentrion et d’ailleurs lui offre la possibilité de passer un message fort sur la situation que l’Homme traverse quotidiennement. Il ne reste qu’à lui souhaiter du courage.
Joël Godjé Mana
Je vous remercie grandement pour votre travail abattu,car sortir un album c'est ne pas facile,pas m'importe qui même si des personnes de bonne volonté ne vienne pas au secours, j'espère que qu'Alhala le tout puissant vous aidera par nos prières.
RépondreSupprimerAmen frero
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