Garoua-Marouaré : quatre membres d'une famille meurent dans un incendie

Le 24 décembre 2020, la famille de Issaga Goura périt dans les flammes, dans leur domicile, cis au quartier Marouaré dans la capitale régionale du Nord. 

Il s’agit d'Issaga Goura, 38 ans, son épouse Fadimatou et deux enfants, âgés de 5 et 3 ans. Au-Delà des pertes en vie humaine, les dégâts matériels sont importants. Le préfet du département de la Bénoué, Omarou Haman Wabi est descendu sur les lieux pour évaluer l’ampleur des dégâts. Les pompiers se sont alors présentés quand la maison était presque entièrement carbonisée.Les raisons du sinistre ne sont pas encore connues, ont précisé ces derniers, alors que le préfet Oumarou Haman Wabi s'est rendu sur place pour constater les dégâts.

Autres drames

Il faut rappeler que depuis quelques mois déjà, le Cameroun fait face à ce genre de drame où toute une famille ou du moins les parents perdent leur vie. 27 novembre dernier, un autre incendie dans la ville de Guider, toujours dans la région du Nord, avait fait 14 morts. 

À Yaoundé, en début de ce mois, les corps sans vie du couple Nana avaient été retrouvés dans leur chambre d’habitation et leurs trois enfants avec eux. Il faut dire que des  cas de décès causés par le four à charbon laissé allumé dans la pièce à coucher, ne sont pas rares dans nos cités. Le 3 novembre dernier, deux filles, déplacées internes de la crise anglophone avaient trouvé la mort dans des conditions similaires à Dschang dans l’ouest du pays. Leurs deux frères trouvés inconscients, avaient survécu.

L’on se souvient également qu’en décembre 2017 dans la même ville de Dschang, un adolescent de 18 ans et une femme avaient perdu la vie dans des mêmes conditions. Les autres occupants de la maison retrouvés dans un état critique, y avaient également passé la nuit avec un four à charbon allumé.

Le cas de Garoua pourrait être pareil. Car, la région du Nord reste une ville à forte consommation du charbon de cuisson. En attendant, les résultats des enquêtes, il faudrait que les citoyens prennent conscience.

Joël Godjé Mana