Eau transfrontalière : la Convention d’Helsinki en marche
Au
Cameroun, les démarches visant l’adhésion de ce projet de protection et d’utilisation
des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, de la Commission
économique des Nations unies pour l’Europe (CEE-ONU) sont en bonne voie.
La convention
permettra au Cameroun de disposer d’un cadre juridique international. Celui-ci
définira les normes et les règles de base d’une coopération entre les États
partageant les cours d’eau dans les bassins du lac Tchad, du Congo, du Niger,
les fleuves côtiers.
En effet,
bien que encore en étude, le projet de ratification de la convention sur l’eaud’Helsinki se déploie au travers des débats et planification. Le 15 novembre
2021, le ministre camerounais de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba
a présenté et défendu le projet devant le parlement.
Il faut
savoir, qu'en adhérant à la Convention sur l’eau d’Helsinki, le pays s’engage
également à conserver et à restaurer les écosystèmes dégradés par la sécheresse
et les inondations causées par le changement climatique. En 2020 seulement,
près de 160 000 personnes ont été frappé par les inondations dans l’Extrême-Nord du pays. Il compte sur le
fonds d’affectation spéciale de ladite convention pour atteindre ses objectifs
de développement durable (ODD) dans le secteur de l’eau.
La
validation du texte d’adhésion du Cameroun au niveau national et international
fera de lui le sixième État parti de la Convention d’Helsinki de 1992 sur le
plan africain. Le texte a déjà été ratifié par le Ghana (en 2020), le Tchad et
le Sénégal en 2018, ainsi que la Guinée-Bissau et le Togo en 2021.
En espérant
que tout se passe dans les temps et que cette convention soit une réussite dans
la protection de l'environnement, les pays de la sois région en général et le Cameroun
en particulier, continue à s'activer.
Joël
Godje Mana
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