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Un collectif de militants réunis autour du lamido exige le départ à la retraite parlementaire de Boulou Guizi , député depuis 17ans.   L’honorable Boulou Guizi est accusé de détournement des crédits de micro-projets parlementaires. Il est reproché de népotisme, mépris, d’inaction, d’autoritarisme, division,   haine et égoïsme. Le 22 novembre dernier, un mémorandum des élites, des chefs traditionnels et des forces vives de l’arrondissement de Moutourwa dans l’Extrême- Nord a été adressé au secrétaire général du comité central du Rdpc. Les élites et la population du canton sous la houlette du chef de 1er degré, Sa majesté Bassoro Divawoui lui reprochent ces faits. Selon le collectif des militants du parti, en 2018, du haut de sa qualité de président de section et alors que le RDPC préparait à investir ses candidats pour les sénatoriales, l’honorable aurait procédé au choix de nouveaux candidats au conseil municipal sans consulter quiconque.   « Après 17 années

Lac Nyos et Lac Monoun hier, éboulement de Gouaché  aujourd’hui . Les drames sont chaque fois lourds de conséquences. 1800 morts dus à l’ explosion de gaz du lac Nyos , le 21 août 1986 au nord-ouest. 37 morts suite à l’effusion du CO2 dans le Lac Monoun, le 16 août 1984 à l’ouest. 43 morts et des blessés dans l’éboulement de terrain dans la nuit du 30 octobre 2019 à Bafoussam. Des tragédies qui plongent le pays dans le deuil et viennent une fois de plus démontrer qu’il est très dangereux de vivre près ou dans des zones déclarées à risque. En effet, le lac Nyos, est perché à 1100 mètres d'altitude, et formé sur le cratère d'un ancien volcan aujourd'hui éteint. Un nuage hautement toxique s'est répandu et des centaines de personnes qui se trouvaient dans ce périmètre sont mortes asphyxiées. Selon RFI, quelques jours après la catastrophe, un médecin camerounais s'était rendu aux abords du lac Nyos pour secourir les victimes. Au micro de la chaîne

Petit carrefour Oyomaban à Yaoundé, avant la montée Emma-Basil Les routes de la capitale politique du Cameroun, Yaoundé, comme tous les chefs-lieux des régions du pays sont plus recouvertes de boue que de goudron. Recouverte de boue, d’eaux souillées et bordée de verdure ou de poubelles, c’est l’état des routes bitumées du Cameroun. Lorsque l'on se retrouve dans les grandes villes du Cameroun, on se croirait dans nos villages enclavés. Une situation qui semble ne pas déranger les autorités chargés de l’entretien des communes urbaines particulièrement et du gouvernement en général. A Yaoundé par exemple, le carrefour « Oyomaban » avant la montée Emma-Basil depuis plus de 3ans se dégrade de plus en plus à cause des eaux non canalisées. De la boue déversée sur la route, un calvaire pour les habitants du quartier. Le marché « Mokolo en bas » n’a plus un seul endroit visible de goudron, la boue a pris le dessus. Les autorités qui vivent dans le mensonge et les parol

Le 31 aout 2019, Célestine Ketcha Courtes déclarait la main sur le cœur que des dispositions urgentes seront prises pour la réhabilitation du pont dans les brefs délais. « Je suis porteuse d’un message du gouvernement qui a débloqué 1,5 milliard pour que ce pont se mette en chantier tout de suite et les travaux de reconstruction doivent se mettre en place dès ce lundi (Ndlr : Le 2 septembre 2019). D’autres dispositions sont également en train d’être prises pour des actions rapides en vue de démontage du pont Mizao et du lancement en urgence de la construction d’un nouveau pont ». Jusque-là rien n’a été fait. Le pont est transformé en laverie, les populations coupées du reste de la ville et aucune présence d’engin de construction de l’entreprise RAZEL sur le lieu. Pourquoi le gouvernement semble jusqu’à ce jour mal organisé ? Les fonds débloqués ont pris un autre chemin ? Ou tout simplement aucun financement n’avait été attribué ? Tant de questions que se posent les h

Mokine qui signifie « ou es-tu » en moundang  est une application créé par un jeune étudiant  ingénieur de l’école polytechnique de Maroua Emmanuel Foka . Une initiative qui  permet de lutter contre le vol des bétails et de de prévenir les épidémies chez les animaux. L’idée est partie d’un constat relatif à la vie socio-économique des populations qui constituent des proies faciles pour les malfaiteurs et sont très fragiles en cas d’épidémie. Donc les Bœufs, chèvres, moutons, chevaux... Le bétail a effectivement une importance capitale dans de nombreuses familles d’éleveurs (partie septentrionale et le Nord-Ouest Sud-Ouest Cameroun). Pour certains, c’est leur unique source de revenus. Il s’agit donc avant tout, de mettre en place une solution mobile pour assurer la traçabilité. Celle de chaque cheptel et de son propriétaire. En cas de vol, l’animal peut être tracé et son propriétaire retrouvé. Le bétail est identifié à l’aide du bracelet électronique. Le but à long terme,

Olympiade de Douala De 32 salles en 1973 à zéro salle en 2010, la culture de la salle de cinéma a failli disparaître au Cameroun. Certaines instances refonte vivre cette passion. 2003 le Capitol ferme ses portes à Yaoundé, 2009 on assiste à une série de fermeture des trois dernières salles de cinéma camerounaises, l’Abbia à Yaoundé, le Wouri à Douala et l’Empire à Bafoussam. Cette fermeture sera alors une porte d’entrée pour le développement massif des vidéos en ligne et les centres culturels d’outre-mer. Un problème qui laisse le ministère de la culture indifférent. Ces salles de cinéma qui jadis faisaient la promotion du cinéma africain et camerounais, ont été balayées d’un revers de la main pour faire place à la promotion du cinéma européen. Tout de même, ces salles offrent à la jeunesse camerounaise, un moyen de se divertir. Tout commence par le centre culturel français qui vient au secours de la culture camerounaise en offrant des projections, des format

Le pourcentage des enfants mal nutris est jusqu'à aujourd’hui un problème pour les populations camerounaises.Le ministère de la santé public depuis un certain nombre d’année ne semble pas avoir résolu ce problème dans la plupart des régions que compte le pays. Plus de 31 pour cent des enfants de moins de 5 ans souffrent de retard de croissance. Dans la région de l’Extrême Nord, ce taux atteint les 40 pour cent. Ceci est un cas d’urgence silencieuse car plus de 3 millions d’enfants sont atteints de malnutrition chronique, et la situation a peu changée ces douze dernières années. On s’attend donc à une génération de jeunes gens moins productifs. Bien que le Cameroun soit classé en tant que pays à revenu intermédiaire et soit auto-suffisant alimentairement grâce à son agriculture productive, son taux de malnutrition est similaire à ceux des autres pays du Sahel. Environ 1,1 million d’enfants de moins de 5 ans n’atteignent pas leur potentiel de développement à cause